Si les invités admettent que des efforts sont faits et des réformes menées depuis l'arrivée au pouvoir fin janvier des militaires, leur opinion sur les résultats obtenus est plus mesurée. Même si le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba soutient qu'il y a une relative accalmie dans plusieurs localités régulièrement frappées par des violences. Mais y a-t-il vraiment une accalmie ?
Depuis janvier 2022 le Burkina Faso est dirigé par un régime de transition coiffé par les militaires avec à leur tête le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. L'euphorie provoquée par le coup d'Etat du 24 janvier s'est très vite estompée car les attaques terroristes n'ont pas cessé d'ensanglanter le pays.
Pourtant, grâce à des décisions prises récemment pour dialoguer avec des combattants qui souhaitent déposer les armes et la contre-offensive militaire, des résultats commencent à être visibles. C'est en tout cas ce qu'indique le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui multiplie aussi les visites dans les pays voisins.
Une attaque survenue le lundi 5 septembre 2022 a fait 35 morts, particulièrement des femmes et des enfants
Fréjus Quenum en discute avec ses invités :
- Delwende Nabayaogo, expert en sécurité et consultant indépendant, auteur de l'essai intitulé "rendre notre nation forte et prospère"
- Siaka Coulibaly, politologue burkinabé, juriste, consultant en droit et sciences politiques
- et Nathanael Ouedraogo, homme politique burkinabé, président du Mouvement démocrate (Modem) et ancien consul honoraire du Burkina Faso en République du Niger
Retrouvez le débat "arbre à palabres" chaque vendredi à 17h30 TU et chaque samedi à 7hTU !