Le Compact with Africa est une idée de la présidence allemande du G20 qui en un an a provoqué quelques changements, du moins dans le premier groupe d'adhérents de 11 pays. Mais il y a des inquiétudes : les investisseurs étrangers viennent pour leurs intérêts. Comment profitent réellement les populations ? Qu'en est-il des investisseurs locaux ?
Lors de sa présidence du G20 en 2017, l'Allemagne à travers la chancelière Angela Merkel avait émis l'idée de créer un cadre de partenariat favorable à des investissements en Afrique. L'idée étant de créer des emplois et renflouer aussi les caisses publiques à travers des investissements pour apporter entre autres une réponse aux questions de chômage et d'émigration massive des jeunes Africains.
Mais pour l'instant, seuls 11 pays africains participent à cette initiative. D'autres comme le Nigeria ou le Kenya, très intéressants pour les investisseurs extérieurs, tardent à rejoindre les rangs du Compact with Africa. Pourquoi ?
L'Allemagne à la manoeuvre
Jusqu'ici, seule l'Allemagne est à l'oeuvre avec les pays concernés. Qu'en est-il des autres pays du G20 ? Dans quelles mesures l'initiative profite-t-elle aux populations africaines ?
Fréjus Quenum en discute avec ses invités :
- Robert Dussey, Ministre des Affaires étrangères du Togo
- Moustapha Kasse, Président du Think Tank "l’Ecole de Dakar" , Doyen honoraire de la faculté des Sciences économiques à l’Université Cheikh Anta Diop et membre de l’Académie des Sciences et techniques du Sénégal et du Maroc
- Ingo Badoreck, Secrétaire Général de la "Deutsche Afrika Stiftung", la fondation allemande pour les relations entre l'Allemagne et l'Afrique