Pistes de secours pour Europe en crise | PROGRAMME | DW | 19.01.2012
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PROGRAMME

Pistes de secours pour Europe en crise

L'année 2012 a fort mal commencé avec la dégradation infligée par une agence de notation à neuf des membres de la zone euro. La république chypriote grecque est particulièrement visée. Le géant russe pourrait l'aider.

La république chypriote est liée à la Grèce et ses banques sont menacées par la crise

La république chypriote est liée à la Grèce et ses banques sont menacées par la crise

Chypre et ses quelques 800 000 habitants subissent de plein fouet la crise économique grecque. Dirigé par le parti communiste Akel, l'Etat chypriote grec doit présenter un programme ambitieux de redressement économique. Membre de l'UE depuis 2004 et de l'euro depuis 2008, Chypre a été sanctionnée par les agences de notation et se trouve donc dans la tourmente économique. Son déficit budgétaire devrait atteindre 7% du PIB en 2011, au lieu des 3% autorisés par le Traité de Maastricht. Mais paradoxalement, le sauvetage de ce pays qui devrait prendre la présidence tournante de l'Europe en juillet prochain ne vient pas forcément des partenaires européens. Michel Picard notre correspondant à Nicosie a pris le pouls de la population…

Martin Schulz

Le nouveau Président du Parlement européen Martin Schulz veut faire entendre sa voix

Visibilité pour les eurodéputés

Le Parlement européen est élu au suffrage universel direct. C'est donc l'institution la plus démocratique de l'Union européenne. Pourtant la faible participation des Européens à la dernière élection - autour de 40% - affaiblit cette légitimité. Le Parlement européen ne peut représenter un « peuple européen » qui n'existe pas. Ses présidents, comme le Polonais Jerzy Buzek, ont d'ailleurs été peu entendus. Ce n'est pas l'intention du nouveau président, l'Allemand Martin Schultz, qui veut au contraire affirmer la présence du Parlement européen et lui donner une voix. En attendant, la crise l'a rappelé, le pouvoir de décision revient aux chefs de gouvernement. Une situation qui pour un eurodéputé peut être frustrante. Evelyne Gebhardt, une eurodéputée membre du SPD, le parti-social démocrate allemand donne son sentiment et des pistes pour sortie de crise.

Viktor Orban in Strasbourg

Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois, devant les eurodéputés

L'Europe en bref

Le Premier ministre hongrois, Victor Orban, s'est invité au Parlement européen: il s'est engagé devant les eurodéputés à « modifier » les lois critiquées par Bruxelles. Elles concernent l'indépendance de la banque centrale et celle de la justice ainsi que la protection des données. Le gouvernement a un mois pour amender ces textes sous peine de poursuites. Victor Orban a assuré ne pas être un « Chavez ou un Castro européen » comme on le lui a reproché dans l'hémicycle de Strasbourg. Le débat a été houleux et le site du Parlement victime d'ailleurs d'une panne causée, semble-t-il, par un nombre trop élevé de connexions...

Des PME dynamiques

Elles sont petites ou moyennes, mais elles créent de l'emploi, beaucoup d'emploi. On a tendance à l'oublier. La Commission européenne vient de le rappeler dans son rapport annuel : les PME ont créé plus de 80% des emplois en Europe pour la période 2002-2010. Chaque année elles ont accru le nombre d'emplois de 1%. C'est mieux que les grands groupes dont la performance dans ce secteur n'est que d'un demi pour cent. Et puis deuxième enseignement de ce rapport : ce sont les nouvelles firmes, celles qui ont moins de cinq ans d'âge, qui créent la majorité des nouveaux emplois. Autrement dit, une politique économique qui veut favoriser la croissance doit principalement cibler les PME et moins les grands groupes.

Auteur : Elisabeth Cadot
Edition : Jean-Michel Bos

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